J’ai eu la deuxième grosse frayeur de ma vie. En ce jour de septembre 2013 là. Dernier survol en hélicoptère de la journée. Les autres ayant été annulés pour cause de forts vents. Heureusement pour moi (mais ça, je m’en suis rendue compte à l’issue de la folle balade dans les airs) j’étais la plus légère, sur la balance qui répartit les places des passagers dans l’hélicoptère. Je me souviens avoir râlé lorsque l’on m’a attribué ce ticket où se trouvait indiqué le numéro détesté pour qui aime photographier et qui n’a peur aucune du vertige : celle du milieu de la banquette arrière ! Comment ça je ne savourerai pas le Grand Canyon vu d’en haut aux côtés du joli pilote hein ?
Ainsi, le ton vertigineux était donné dès le décollage. Le survol de la forêt qui délimite le Canyon de la 'civilisation' s’est avéré déjà très secoué. Mais rien comparé à ce qui nous attendait arrivés au-dessus de la merveille reconnue au patrimoine de l'Humanité par l'UNESCO.
L’hélicoptère en crabe résistant aux vents divers et trous d’air, mes guibolles tremblantes, les regards quelque peu inquiets du passager qui me faisait face, côté vitre gauche, la musique soudain lancée dans nos casques par le joli pilote histoire de nous détendre un chouilla, nous voici néanmoins extasiés. Il n’y a pas de mots pour décrire cette oeuvre de la nature qu’est le Grand Canyon telle que l’on peut l’observer depuis un hélicoptère. Ah le Colorado & co sous nos pieds. Inoubliable !
Après une telle aventure (que je ne regrette cependant nullement) je ne suis pas certaine de pouvoir un jour remettre les petons dans un hélicoptère moi. Mais vous, si vous passez du côté du Grand Canyon je vous le conseille assurément. Cela vous laissera de si merveilleux souvenirs à vie !