La pluie et la fraîcheur s’étaient inhabituellement, pour la fin du mois de mars, invitées pour les quarante-huit premières heures de mon séjour à Marrakech. Les marrakchis avaient impatiemment attendu ce temps trois mois durant. Moi pas du tout en fait. Mais tant pis. Marrakech les New Balance et le hood à capuche mouillés et le brushing en vrac c’était finalement vachement bien aussi. L’essentiel pour moi étant à ce moment-là étant d’être loin de Paris. Gniiiiiiiiiiii !!!
A Marrakech, outre m’emplir les narines de délicat jasmin partout tout le temps, j’ai adoré jouer à la touriste avide de culture que je suis, les pieds crottés donc obligée de sauter telle une gamine dans les flaques des jolis patios tapissés de zellige par exemple de la Medersa Ali Ben Youssef (ancienne école coranique), du musée de Marrakech, du Palais de la Bahia, etc; tout comme me perdre dans les souks et regagner la Place Jemaâ El Fna pour me délecter d’une délicate pastilla au pigeon et me réchauffer grâce à un incontournable thé à la menthe, avec vue.
A Marrakech, le soleil ayant enfin daigné montrer son nez et imposer sa chaleur le dimanche, veille de mon départ pour Essaouira, j’ai eu la chance de savourer le Jardin Majorelle comme je l’avais imaginé. Une atmosphère particulière. Des couleurs qui marquent et se démarquent. Une identité et un goût rares. Le Jardin Majorelle. Un pur rêve éveillé.