Pour mon premier séjour à Marrakech j’ai eu la chance de séjourner en riad (maison traditionnelle marocaines articulées autour d'une cour centrale), Snap Traveller ayant gentiment choisi* pour moi le magnifique Riad Anya.

Idéalement situé en plein cœur de la Médina (cœur historique), à 10 minutes à pieds de la Place Jemma El Fna et des souks, près du nouveau Palais Royal et de la Koutoubia, le Riad Anya se révèle être un délicat, épuré et chic havre de paix, à prix vraiment raisonnable.

Au Riad Anya j’ai de prime abord été gâtée par la gentillesse du personnel de service. Voyageant seule j’ai aimé me sentir à l’aise pour ma première échappée belle au Maroc. Quel plaisir que de bénéficier d’un accueil chaleureux, courtois, soigné, personnalisé !

Au Riad Anya j’ai apprécié me sentir comme à la maison, voire mieux même. En plus de mon agréable et ravissante chambre (j’avais opté pour la ‘Sahara’), les vastes parties communes du Riad Anya permettent en effet de vaquer d’une partie à l’autre de l’habitation tout en respectant le calme et l’intimité des occupants des 8 autres chambres ou suite. Au Riad Anya, entièrement rénové en 2007 par des artisans locaux respectueux de la tradition architecturale de Marrakech, la décoration sobre aux couleurs douces, l’agencement et le service efficace offrent une atmosphère propice à la détente et au repos.

Au Riad Anya, gourmande comme je suis, je me suis délectée des copieux petit-déjeuners traditionnels servis soit au bord du bassin/petite piscine, dans le joli et douillet patio intérieur, soit, lorsque le soleil a enfin daigné se montrer, sur le grand toit-terrasse fleuri. Avec vue à couper à souffle au choix sur l’Atlas enneigé, ou sur les jardins de l’Hôtel La Mamounia, ou encore sur la Koutoubia.

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 La pluie et la fraîcheur s’étaient inhabituellement, pour la fin du mois de mars, invitées pour les quarante-huit premières heures de mon séjour à Marrakech. Les marrakchis avaient impatiemment attendu ce temps trois mois durant. Moi pas du tout en fait. Mais tant pis. Marrakech les New Balance et le hood à capuche mouillés et le brushing en vrac c’était finalement vachement bien aussi. L’essentiel pour moi étant à ce moment-là étant d’être loin de Paris. Gniiiiiiiiiiii !!! 

A Marrakech, outre m’emplir les narines de délicat jasmin partout tout le temps, j’ai adoré jouer à la touriste avide de culture que je suis, les pieds crottés donc obligée de sauter telle une gamine dans les flaques des jolis patios tapissés de zellige par exemple de la Medersa Ali Ben Youssef (ancienne école coranique), du musée de Marrakech, du Palais de la Bahia, etc; tout comme me perdre dans les souks et regagner la Place Jemaâ El Fna pour me délecter d’une délicate pastilla au pigeon et me réchauffer grâce à un incontournable thé à la menthe, avec vue.

 A Marrakech, le soleil ayant enfin daigné montrer son nez et imposer sa chaleur le dimanche, veille de mon départ pour Essaouira, j’ai eu la chance de savourer le Jardin Majorelle comme je l’avais imaginé. Une atmosphère particulière. Des couleurs qui marquent et se démarquent. Une identité et un goût rares. Le Jardin Majorelle. Un pur rêve éveillé.

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